2018年12月23日日曜日

Les superstitions turques : début de la transcription et questions


Pendant toute mon enfance, j’ai été bercée comme beaucoup de petits Turcs d’histoires pleines de djinns, de géants, d’animaux fantastiques et de toute sorte de créatures fabuleuses. Tous ces êtres merveilleux, sortis tout droit des contes de ma grand-mère, peuplaient un monde bien à moi, irréel, illogique, drôle souvent, effrayant parfois, mais toujours avec des règles bien précises. Il ne fallait surtout pas les briser si on ne voulait pas être frappés par des malheurs.
Quand je suis arrivée en France, j’avais des dizaines de superstitions mais j’ai assez vite compris que, si je ne voulais pas passer pour quelqu’un de bizarre, il fallait que je trouve un moyen de dissimuler mes superstitions. Pour certaines d’entre elles, c’était facile. Par exemple, à chaque fois que j’étais contente pour une raison ou pour une autre, afin de préserver ce bonheur, il fallait immédiatement que je tape trois fois sur du bois, que je morde ma langue et je marmonne « machallah », un mot intraduisible qui protège du mauvais œil.

Questions
1.     Quels sont les personnages qui peuplent les histoires qu’on raconte aux enfants turcs ?
2.     Comment est le monde des contes turcs ?
3.     Que devait faire Sedef Ecer quand elle est arrivée en France ? Pourquoi ?
4.     Selon une superstition turque, que doit-elle faire quand elle est contente pour se protéger du mauvais œil et préserver son bonheur ?

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